Costa Brava, Novembre 2010

L'envie piqué depuis des mois à mon pote Chris pour aller manger des boulettes de viande à la sauce cacahuètes à la Costa brava dans un bar hollandais, déjà rendu visite l'année dernière et 2008. Samedi 6 novembre le jour J était arrivé. Avec l'eau dans la bouche, à l'idée d'être au bar devant un plat couleur caca et une bonne bière, on a démarré vers 13 heures direction l'Espagne par les routes nationales. 5 motos: Marcel(shovel66), Chris(S&S), sa femme Coco(sportster1200), Igor(notre prospect sog sur evo!?) et moi(shovel 74).

La route était belle, du soleil, douceur et un shovel vibrant entre les cuisses, que veux-tu de plus! Avant l'arrivé à la Jonquière-Espagne on a fait les pleins des motos. Les shovelheads marchent super bien. Marcel a profité de rajouter un peut (presque 2 litres !!) de huile dans sa boîte a vitesse et dans le bac à huile autant. Depuis les Pinguinos il na pas réparé ces fuites, donc il ne faut mieux pas rouler derrière lui, sans compter que son carbu est trop riche et l'allumage trop d'avance, donc retour des flammes et explosions assuré. Pour passer inaperçu, il ne faut surtout pas rouler avec Marcel (lol).

Igor voulait acheter des clopes détaxé à la frontière, mais il y avait trop du monde, donc merde. Au bord de la nationale on a trouvé une friterie pour manger des trucs douteux et pour boire plusieurs mousses. Bien gonflé on est repartie pour rejoindre une route magnifique qui longe la Costa Brava entre S.Feliu de Guixols et Lloret de Mar, une route à ne pas rater.

Surprise: les flics juste avant le tronçon le plus joli, faisant des signes de faire demie-tour. Merde, juste ce week end il y avait une course de voiture sur notre tronçon! Zut Zut Zut. Bon, pas le choix et on a repris le grand axe direction Barcelone. A 'Vidreres' on a quitté cette route laide pour reprendre une petite route saignante jusqu'à Lloret. Au début je pensais que c'était une piste cyclable, vue la largeur. Marcel faillit partir 3 fois dans les décors en plein épingle. Punaise, une départementale de 3 mètres de large et des tournants à 180°. En plus avec ces freins à tambour et les garnitures sur les rivets ce n'était pas triste. Heureusement on n'a pas eu des voitures en face. Coco et Igor avait du mal à suivre, du coup on les a attendu avant d'entrer à Lloret.

Une fois arrivé a destination on s'est désaltérer sur une terrasse sous les palmiers au bord de la mer, elle n'est pas belle la vie? A la tombé de la nuit on a rangé les motos dans un parking sous terraine surveillé, manière de ne plus se soucié. A nous les boulettes! Au bar il commençait y avoir de l'ambiance, mais il y avait 2 déceptions: C'était pour eux la dernière soirée de la saison, donc il restait que 7 boulettes de viande, mais le pire c'est qu'il n'y avait plus de la sauce cacahuète! Finalement on a mangé aussi les 7 croques monsieur qui restait et les derniers 20 boulettes farcie avec je n'en sais rien dedans. Pour faire passer toutes ces délicatesses on a fini quasiment leur stock de bières blanches. Entre temps c'était 2 heures du mat. Coco, Chris et Igor étaient partis à l'hotel depuis 23h. La serveuse avait envie de fermé et nous proposait de venir avec elle dans un autre bar à 500 mètres. Dans la lancée on n'a pas dis non ! Finalement on n'est pas resté longtemps. Tenu par un Allemand, déco foot et des bières moyennes, c'était pas le top. Demi-heure plus tard nous voilà dans la rue pour se couché. Jamais 2 sans 3. sur le retour on s'est trouvé encore dans un autre bar 'hard rock' qu'on regretté pas avoir vue avant, mais pas grave, ça va être pour l'année prochaine.

A huit heures on était debout de nouveau pour se préparer pour le retour. J'avais la tête lourde et en attendent les autres, je me suis allongé un peut sur la plage, manière de revenir sur terre.

Entre temps le rallye voitures était fini et on a pu prendre la superbe route qui longe la mer jusqu'à Collioure. A la météo ils avaient annoncé de la pluie. Vers Perpignan on avait droit, marque : il n'y a pas mieux pour se réveiller, surtout avec mon garde boue arrière trop courte qui t'assure un jet d'eau en permanence dans la nuque. Depuis la frontière on a pris l'autoroute pour avancer un max dans ce mauvais temps. Personne n'est tombé en panne, tous le monde à bien roulé (env 700km) et on s'est bien amuser.

C'est ça la vie d'un sogger!